Les différentes orientations psychothérapeutiques

Publié le : 02 juillet 20215 mins de lecture

Au cours du siècle dernier, un certain nombre d’orientations psychothérapeutiques ont gagné en popularité pour le traitement des maladies mentales. L’approche moderne la plus efficace est la thérapie cognitive et comportementale. Il est crucial de décrire certaines des approches thérapeutiques en psychothérapies les plus connues. On va discuter de la thérapie psychanalytique et psychodynamique, de la thérapie centrée sur la personne et des approches basées sur la psychothérapie interpersonnelle.

Psychanalyse et thérapie psychodynamique

La première thérapie cognitive organisée pour les troubles mentaux était la psychanalyse. Rendue célèbre au début du 20e siècle par l’un des cliniciens les plus connus de tous les temps, Sigmund Freud, cette approche souligne que les problèmes de santé mentale sont enracinés dans des conflits et des désirs inconscients. Afin de résoudre la maladie mentale, ces luttes inconscientes doivent donc être identifiées et traitées. La psychanalyse le fait souvent en explorant les expériences de la petite enfance qui peuvent avoir des répercussions continues sur sa santé mentale dans le présent et plus tard dans la vie.

Les psychanalystes et les thérapeutes psychodynamiques utilisent plusieurs techniques pour explorer l’inconscient des patients. Une technique courante est appelée association libre. Ici, le patient partage toutes les pensées qui lui viennent à l’esprit, sans tenter de les organiser ou de les censurer de quelque manière que ce soit. Par exemple, si vous preniez un stylo et du papier et que vous écriviez simplement tout ce qui vous passait par la tête, en laissant une pensée conduire à la suivante sans permettre à la critique consciente de façonner ce que vous écrivez, vous feriez une association libre. Le spécialiste en cette thérapie cognitive utilise ensuite son expertise pour discerner des schémas ou une signification sous-jacente dans les pensées du patient.

Thérapie humaniste et centrée sur la personne

L’un des développements de la thérapie de la maladie mentale, arrivé au milieu du 20e siècle, est appelé thérapie humaniste ou centrée sur la personne. Ici, la croyance est que les problèmes de santé mentale résultent d’une incohérence entre le comportement des patients et leur véritable identité personnelle. Ainsi, l’objectif de ce type de psychothérapie est de créer des conditions dans lesquelles les patients peuvent découvrir leur estime de soi, se sentir à l’aise d’explorer leur propre identité et modifier leur comportement pour mieux refléter cette identité.

La thérapie humaniste et centrée sur la personne, comme la psychanalyse, implique une conversation largement non structurée entre le thérapeute et le patient. Contrairement à la psychanalyse, cependant, un thérapeute utilisant ce type de thérapie joue un rôle passif, guidant le patient vers sa propre découverte de soi. De plus, il n’essaie pas de changer directement les pensées ou les comportements des patients. Au contraire, leur rôle est de fournir la relation thérapeutique comme une plate-forme pour la croissance personnelle. Dans ce genre de séances, le thérapeute a tendance à ne poser que des questions et ne fournit aucun jugement ou interprétation de ce que dit le patient. Au lieu de cela, le thérapeute est présent pour fournir un environnement sûr et encourageant à la personne pour explorer ces problèmes par elle-même.

La psychothérapie interpersonnelle

La psychothérapie interpersonnelle, ou thérapie interpersonnelle, est une approche thérapeutique ciblée à court terme qui prend généralement quelques semaines. Les séances durent généralement 50 minutes et sont programmées chaque semaine. Elle est conçue pour aider les patients à gérer les symptômes aigus de l’humeur et à améliorer leurs compétences interpersonnelles. Cette approche thérapeutique est basée sur un modèle médical de la dépression. Cela signifie que la dépression est considérée comme une prédisposition biologique et que les défis interpersonnels sont considérés comme des déclencheurs.

En ce sens, cette thérapie cognitive souligne que la dépression et les autres troubles de l’humeur ne sont jamais de votre « faute ». Au lieu de cela, on pense que vous pourriez avoir une tendance héréditaire ou biologique à ressentir ces symptômes. Les événements stressants de la vie, comme les conflits interpersonnels, peuvent les déclencher. Mais même si la dépression peut avoir des facteurs biologiques contributifs, vous pouvez toujours vous rétablir complètement si vous vous concentrez sur les défis interpersonnels qui ont déclenché cette condition biologique sous-jacente.

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