Comment se manifeste le harcèlement moral au travail ?

Harcèlement moral au travail

Le harcèlement moral est une forme d’agressions, de pressions moralisatrices utilisé par les sois-disant « bons collègues » pour dégrader les conditions de vie de l’autre. Il apparaît souvent suite à des discordes, des différences de point de vue, des conflits de génération, de la pure jalousie, d’un sentiment de supériorité ou tout simplement l’intention de nuire à son prochain. Tant que les agissements ne deviennent pas un frein à la bonne marche de l’équipe, les responsables doivent agir pour calmer la tension. De même que le salarié victime doit agir de ses propres ressources pour surmonter les épreuves. Découvrez dans cet article les différentes manifestations de harcèlement !

Qu’est-ce que le harcèlement moral au travail ?

Le harcèlement moral regroupe une série d’agressions verbales, de comportements, de gestes et de combines malintentionnés visant à nuire les conditions de vie d’un salarié. Cette forme de violence apparaît spontanément après une décision de promotion d’un salarié à un autre, le recrutement d’un nouvel employé, une affectation ou une réduction d’avantages personnels ou même la suite d’un conflit amoureux. Le harcèlement au travail peut être perpétré par un ou plusieurs personnes, dont la finalité devrait pousser la victime à la sortie. Dès qu’une personne se sente visée par des vexations exagérées, des critiques injustifiées, de mesquineries diverses, des humiliations répétitives, bref tous les ingrédients de la violence morale. Il doit réagir, réunir les preuves, demander un soutien psychologique ou consulter un avocat pour définir les règles établis dans le droit du travail. Enfin, ce genre de comportement nuit au travail d’équipe et freine la motivation d’un employé.

Un conflit de génération

La collecte des témoignages des personnes victimes a permis de déceler, une autre forme de mésentente. On peut citer les conflits de génération entre les doyens et les jeunes loups. Les nouveaux arrivants se montrent plus coriaces, plus compétents et appliquent l’innovation, tandis que les aînés se montrent réticents au changement. Commence alors une série de persécutions, de comportements ennuyeux dont le but n’est pas de licencier directement le collègue. Le nouveau groupe préfère que vous partiez de vous-même pour ne pas vous verser d’indemnités. En plus, les nouveaux cherchent leur place dans l’entreprise, saisissent toutes les occasions pour gagner des points et flattent leurs dirigeants pour gagner des faveurs. Cependant, ne vous laisser pas abattre, car la loi vous protège si tel est le but du manœuvre. Vous pouvez jouer la carte de la discrétion en leur rappelant qu’on peut se servir des moyens de communication pour transmettre une information. En effet, tout écrit laisse des traces et un courriel peut apparaître comme la première pièce d’un dossier monté contre vous. Entre les hommes, une bonne engueulade sous le coup de l’énervement s’oublie ; une lettre venimeuse reste au fond du tiroir, prêt à ressortir à temps et à contretemps. Tandis que pour les femmes, ces agissements peuvent se transformer en gangrène et deviendra une guéguerre mutuelle.

Une situation qui laisse des cicatrices psychologiques !

La violence morale peut être interprétée chez d’autres personnes comme une forme de manipulation, un art d’asservir les autres ou tout simplement une forme de supériorité. La victime reste le maillon faible de la chaîne de production, celui qui n’est pas assez intelligent pour digérer les provocations et ceux qui s’emportent très rapidement. Le faux collègue entraîne l’individu tel un moteur, le dépasse sournoisement et le repousse vers ses propres limites, tout en éprouvant un sentiment malsain. Face à cette personne, la victime tend à faire des échecs dans le cheminement logique de ses tâches quotidiennes. En plus de cela, le faux collègue propage les points négatifs, rassemble des alliés pour manipuler le salarié avec des mensonges. Bref, tous les moyens sont bons pour satisfaire son intérêt. Ensuite, le manipulateur devient une arme destinée autant à frapper qu’à se protéger. Pour la médecine du travail, la violence psychologique peut être une source de stress, et la personne infectée pourrait subir encore plus de pressions. Ceux qui ne supportent pas peuvent refouler leurs réactions à la surface et engendrer une guerre froide au sein d’une équipe. À la fin, des mesures peuvent être prises par son supérieur, où la victime elle-même qui se retrouve au chômage.

Tous les moyens sont bons pour écraser l’autre !

Plusieurs cas de comportement peuvent être qualifiés de harcèlement au travail. Si vous pensez que la liste évoquée ci-dessous vous affecte quotidiennement, vous saurez comment riposter si cela commence à affecter vos performances au travail. Parmi les formes de harcèlement les plus connu, on peut citer :

- les rumeurs, qui sont des bruits de couloir qui trottent, parfois des moqueries tout droit sortis de l’inconscience collective. Bien qu’on les savoure comme des histoires drôles bien ficelées, les conséquences peuvent être désastreuses pour la personne concernée ;

- les mauvaises critiques qui apparaissent lors des réunions et les entretiens individuels entre les collègues et le supérieur hiérarchique. Il faudrait poser les règles du jeu si vous êtes le chef ;

- les manipulations pour asservir les autres ;

- les persécutions qui se manifestent par des formes de jalousie, des comportements acariâtres et méchants ;

- les agressions verbales ;

- la transmission de fausses informations émanant d’un employé ;

- traiter son collègue de toutes les mauvaises choses qui passent dans leurs têtes (aliéné, incompétent, malade, etc.) ou leur créer un surnom pour affirmer sa faiblesse.

- Enfin, on oublie le plus souvent de le saluer au travail.

Un simple fait divers pour la gestion du personnel

Le harcèlement est une attitude intellectuelle pratique, parfois initié par l’employeur lui-même pour créer des tensions, avantager une équipe ou acquérir le poste d’un collaborateur. La pratique demeure officieux et obéit à un certains règles de l’art, des jeux de mots et des mensonges très bien pensés. À l’intérieur d’une entreprise, la personne cible peut saisir son chef hiérarchique pour stopper l’hémorragie, mais tout semble plus ou moins normale pour tout le monde. En effet, la « bouche à oreille » a pris la relève pour propager le virus. Un simple conflit banal recèle à l’évidence une réalité cachée. Cela peut devenir une bombe à retardement si la victime encaisse les tirs croisés. Par contre, un bon salarié expérimenté sait, tout bon, d’esquiver les provocations. Parfois, il faut jouer sur l’humour pour cacher le sentiment de faiblesse. Faire preuve de sarcasmes pour renvoyer la balle. Sachez que la meilleure défense sera toujours l’attaque, et si vous êtes victime de violence morale perpétrée par vos collègues. Il existe des issues pour remédier à ce fléau. Vous pouvez partager vos mésaventures avec le psychologue du travail, demander un soutien moral, social et juridique avec l’AVHT (Association des Victimes du Harcèlement au Travail) ou saisir le Conseil des prud’hommes pour obtenir justice et appréhender les responsables du fléau. Toutefois, il appartient au salarié de réunir les preuves de la provocation. 

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