Le burn-out, connu également sous l’appellation française « épuisement professionnel », est un mal vécu par une large majorité de gens. Stress, angoisse, anxiété… Ces termes sont présents sur toutes les lèvres, sans qu’on sache comment la souffrance a pu survenir. Ce qui nous amène à s’interroger sur les sources probables de l’épuisement professionnel.
Un climat professionnel propice au stress
Le « burn-out » relève d’un trouble pathologique lié à l’occupation professionnelle. Les individus victimes du burn-out sont la proie d’un stress chronique et sévère causé par le travail. Le stress peut provenir de plusieurs facteurs :
- Le volume de travail excessif : être submergé par le travail conduit presque toujours au stress ; la contrainte du temps est un souci constant pouvant aboutir à un harcèlement psychologique ou moral;
- La pression des objectifs : c’est un facteur qui s’ajoute à la charge de travail. L’impossibilité à relever les défis peut décontenancer le travailleur, ce qui l’incite à accroître ses efforts d’investissement, au-delà de ses propres limites ;
- La peur d’un avertissement ou d’un renvoi, souvent accentuée par l’attitude rigide ou autoritaire du supérieur ;
- La crainte de manquer à ses obligations et de décevoir les attentes du supérieur hiérarchique.
Un retournement de situations
L’épuisement professionnel fait partie des troubles de santé mentale regroupant le stress, la dépression, l’épuisement, les troubles anxieux… Des circonstances aléatoires peuvent survenir, rendant les travailleurs vulnérables au burn-out :
- Une situation nouvelle, qui bouleverse la condition de travail et à laquelle le travailleur éprouve du mal à s’accoutumer. Par exemple, l’adoption d’un nouveau logiciel d’interprétation de données réclame une rapide capacité d’apprentissage, de la part de l’équipe comptable ;
- Une situation inattendue, qui échappe à son pouvoir de compétence et de contrôle. La mise en vigueur d’une sanction qui n’a pas été appliquée auparavant illustre cette situation imprévue ;
- Une situation critique ou menaçante, comme le fait d’avoir reçu un châtiment ou une mise à pied de la part de la direction.
Une relation sociale médiocre
- Les groupes à risque sont ceux qui n’ont un faible lien avec l’entourage. L’isolement enlève la chance de partager les craintes et les difficultés relatives au métier ;
- Les travailleurs ont besoin d’être reconnus dans leurs actions. S’ils ne récoltent que l’humiliation et le mépris, l’épuisement professionnel risque fort de se produire ;
- L’épuisement professionnel provient d’un défaut de communication entre l’administration et les employés.
