Troubles psychologiques et dépressifs : quelles sont les solutions pour y remédier ?

Dépression nerveuse

De nos jours, la dépression nerveuse et les autres troubles psychologiques sont très fréquents, et peuvent toucher les sujets de tout âge. Nombreuses solutions, médicales ou non, existent pour lutter contre ces troubles afin d’éviter la conséquence fatale, qui est le suicide

La dépression nerveuse

En premier lieu, la dépression nerveuse est la plus fréquente, les femmes sont les plus atteintes, mais dans certains cas, des adolescents sont aussi touchés. Elle se caractérise par une perte d’intérêt du sujet aux activités qui puissent lui donner du plaisir. Pour une personne dépressive, la vie n’a plus de sens. La tristesse est différente de la dépression, qui est une simple émotion. Mais la dépression nerveuse est considérée comme une vraie maladie par les psychiatres et les psychologues. Les causes de cette dépression sont variées, biologiques ou psychologiques. La dépression d’origine biologique se caractérise par une diminution du taux des neurotransmetteurs, molécules qui conduisent les influx nerveux à travers les neurones. Les plus concernés sont la dopamine et la sérotonine. Les causes psychologiques ne sont pas à négliger, car elles sont les facteurs qui déclenchent la dépression pour de nombreuses personnes : les chocs émotionnels, la perte d’un proche qui peut conduire le sujet à l’isolement et à ne plus ressentir de plaisir, et c’est là que survient la dépression. Mais les ruptures amoureuses, les divorces, les pertes d’emploi induisent aussi la dépression. Pour les sujets plus jeunes ou les adolescents, la personnalité est aussi à l’origine de la dépression : se comparer à ses pairs, peut conduire à un sentiment d’infériorité, même un manque de confiance et d’estime de soi. Un adolescent ou un enfant en manque de confiance est susceptible de développer un état dépressif s’il n’y a pas intervention de ses proches ou des spécialistes en santé mentale. L’accumulation de stress au cours des jours, des mois, et des années entraîne un épuisement du corps, et une diminution des neurotransmetteurs cités ci-dessus, va provoquer petit à petit l’installation de la dépression nerveuse. En cas de manifestations des symptômes comme les pertes d’intérêt, les troubles du sommeil, un état de tristesse qui persiste durant plusieurs jours et sans explication évidente, ou une perte de poids inexpliqué, la personne doit en parler à ses proches en premier mais s’il y a présence des manifestations suivantes comme la fatigue générale ou la plus grave, les idées suicidaires ,il est conseillé de consulter chez un spécialiste en santé mentale ou un coach spécialisé en troubles psychologiques fredericarminot.com. Il ne faut pas oublier les troubles bipolaires ou syndrome maniaco depressif, qui est une forme particulière de la dépression, caractérisée par une succession de syndrome maniaque ou humeur intense avec une phase de dépression bien marquée.

L’anxiété et la crise d’angoisse

Après la dépression, la crise d’angoisse touche la majorité de la population. Elle est moins grave que la dépression. La sensation de peur est normale chez les humains, mais les personnes atteintes de crise d’angoisse ont une sensation de peur intense, incontrôlée et invalidante. Ce qui différencie l’anxiété de la crise d’angoisse, c’est que la crise présente des manifestations physiques comme la perception anormale des battements cardiaque ou palpitations, les bouffées de chaleurs, les altérations de la respiration comme la sensation d’étouffement, les troubles digestives à types de nausées, les céphalées. Parfois, la crise est associée à d’autres troubles psychologiques par exemple la dépression ou la phobie. La phobie est une autre forme d’anxiété, c’est une peur irrationnelle et paralysante qui menace la vie quotidienne de l’individu par l’incapacité de faire les activités habituelles, elle peut être une phobie simple, une phobie sociale comme la phobie scolaire suite à une maltraitance entre les élèves.

Moins fréquents, mais pas les moindres : l’aboulie et la spasmophilie

Le terme aboulie désigne une baisse de volonté chez un individu. Elle est occasionnelle, suite à une fatigue ou un surmenage, mais l’aboulie devient pathologique quand elle s’étend pendant plusieurs semaines. L’aboulie peut être le symptôme d’une dépression. Par contre, la spasmophilie ou la crise de tétanie sont caractérisées par une hyperexcitabilité musculaire qui entraîne des signes non caractéristiques comme l’accélération de la respiration, engourdissements, céphalées, anxiété chronique, nervosités, ou tétanie musculaire.

Les traitements non médicaux contre les troubles psychologiques

Plusieurs solutions faciles et efficaces existent pour lutter contre ces troubles. Le plus simple c’est d’en parler à son entourage. Le fait de discuter et de partager ses sentiments procurera au patient une sensation de soulagement et de valorisation. En retour, les proches du patient devraient lui donner de l’affection, et le soutenir pendant ses épisodes dépressifs. Il faut bien choisir les personnes de confiance, afin d’éviter les jugements d’autrui à l’encontre du patient. Pour les états dépressifs passagers, le repos est aussi efficace. Elle permettra de rétablir le taux normal des neurotransmetteurs. Le partage de ses sentiments avec d’autres sujets dépressifs est aussi conseillé par les spécialistes : des associations, œuvrant dans la santé mentale organisent des rencontres entre ces patients, pour former un groupe d’entraide afin qu’ils se connaissent mieux, connaissent leur maladie, et se soutiennent mutuellement pour prendre le dessus. Mais le premier thérapeute est le patient lui-même. Des exercices de méditation, de prise de conscience et de respiration ont pour but d’accueillir et de surmonter les crises d’angoisse et de dépressions. Apprendre à contrôler sa respiration quotidiennement permet de réduire le niveau de stress du sujet. Pratiquer des exercices physiques, manger sainement, et une bonne hygiène de vie permettent de contrôler la survenue de ces crises. Certains praticiens optent pour la photothérapie, qui consistent à exposer le patient à la lumière quotidiennement.

L’intervention des médecins et spécialistes pour les traitements médicaux

Uniquement sur prescription d’un médecin ou d’un psychologue, les antidépresseurs et les anxiolytiques comme le lexomil ont été conçu pour les crises légères ou avancés. Leur action principale est de rétablir l’équilibre du taux des neurotransmetteurs au niveau du cerveau. Il existe plusieurs classes, mais les plus fréquemment prescrites sont les antidépresseurs sérotoninérgiques. Idéal pour les états dépressifs légers, et mieux toléré par l’organisme, ces médicaments sont les premiers choix de la plupart des médecins. Les effets secondaires comme la nausée ou les céphalées ne sont pas à négliger, mais ils ne doivent pas inquiéter pour autant le patient. Autres médicaments, les antidépresseurs tricycliques pour les formes légères et les plus graves. L’utilisation des anxiolytiques et de somnifères atténue la survenue des idées suicidaires du patient. Une hospitalisation est requise lors des traitements des sujets les plus suicidaires pour une bonne observance. La dose prescrite doit être respectée pour éviter le surdosage et la dépendance aux antidépresseurs. L’effet optimal d’un seul médicament n’est pas garanti, parfois le médecin est contraint d’ajuster le traitement, de combiner deux antidépresseurs, ou même changer le traitement au fil des semaines. Ces gestes sont uniquement pour le bien-être du patient et ne devraient pas l’inquiéter. Arrêter un traitement antidépresseur, soudainement, est très dangereux, le sevrage se fait progressivement, une diminution de dose petit à petit permet de retrouver la guérison souhaitée. Le traitement par antidépresseurs est plus ou moins long. Dans le temps, les premiers effets de ces médicaments sont perçus, une semaine au moins après la crise, et il faut compter 6 mois ou plus pour une disparition totale des symptômes et des rechutes.

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